La saison de la publication des rapports de bilan des entreprises du deuxième trimestre de l’année commence cette semaine. Selon les informations recueillies par Courtiers France, il y a déjà des prévisions assez sombres en perspectives dans un contexte de baisse de bénéfices.
Cette baisse devrait normalement se poursuivre pour un troisième trimestre consécutif, et, pour l’indice S&P 500, il sera d’environ 7 % par rapport au même trimestre de l’année dernière. Cela représenterait également la plus forte baisse enregistrée depuis 2020.
La seule exception en termes de croissance parmi les 11 secteurs sur le marché concerne les domaines de la consommation discrétionnaire et les services de communication, qui devraient afficher une forte croissance trimestrielle. Cependant, les entreprises du S&P 500 ne verront aucune croissance de leurs revenus d’une année sur l’autre pour la première fois depuis 10 trimestres.
Pour l’un des analystes de la banque Goldman Sachs (NYSE:GS) la baisse des bénéfices qui est prédit pour les entreprises du S&P 500 est liée à la baisse des prix des matières premières et à la baisse de l’inflation. Ces deux facteurs pourraient limiter le pouvoir de fixation des prix des compagnies.
L’attention du marché au cours de ce dernier trimestre s’est concentrée sur les actions liées à l’IA, et ce trimestre, les investisseurs devront tester si les promesses des entreprises de monétiser ces technologies se réaliseront, et si oui, combien de temps il faudra attendre pour percevoir des bénéfices.
La situation des consommateurs et du système financier après la crise bancaire seront également des sujets clés d’analyse au cours de ce trimestre.
Néanmoins, les principales compagnies de Wall Street s’attendent à une « barre basse », c’est-à-dire au début d’une baisse des bénéfices à des estimations initialement plutôt basses. Ce point de vue est partagé par Goldman Sachs et UBS.
Amateur du trading, d’autant plus du trading en ligne, je passe des heures à analyser la Bourse et ses opportunités. J’ai commencé par un métier banal, comptable. Doué avec les chiffres, je me suis rapidement intéressé au trading, tout d’abord dans un cadre personnel. Puis j’ai choisi d’en faire mon métier en me mettant au service de DigitalBusiness.fr.
