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L’univers cryptographique connaît une ascension fulgurante. Pas plus tard que le mois dernier, le jeton Bonk faisait son entrée sur le marché. Depuis son lancement le 25 décembre dernier, le token a vu son prix augmenter de plus de 4.000 %. Bien que cela soit flatteur, la prudence demeure le mot d’ordre pour ce token aux contours flous. Voici la quintessence du projet Bonk.
Un jeton de plus dans l’univers des 20.000 crypto-monnaies
Bonk est un meme coin représenté par une tête de chien. Depuis son intégration, il connaît une montée en puissance. Bien que sa progression ait connu un ralentissement en quelques jours, le token a tout de même gagné 114 % en l’espace seulement de 24 heures. La crypto Bonk s’échange de nos jours autour de 0,000004 dollars sur la plupart des meilleurs brokers en ligne.
En quoi consiste ce nouveau token ?
A ce stade, très peu d’informations sont fournies sur le site officiel du token.
Bonk est la première crypto par le peuple et pour le peuple de type dog sur Solana, avec 50% d’approvisionnement total airdrop à la communauté Solana. En effet, les propriétaires de BONK en avaient marre de la tokenomics toxique d’Alameda. C’est ainsi qu’ils voulaient créer une devise digitale amusante où tout le monde aurait une égalité de chance.
Cette crypto se range dans la catégorie des memes coins, aux côtés du shiba ou du Dogecoin, la cryptomonnaie favorite d’Elon Musk. Elle semble arriver à la rescousse du réseau Solana et de sa crypto-monnaie éponyme, qui connaît une dégringolade fracassante depuis plusieurs mois.
Bonk, un projet avec 100 trillions de jetons
Mais comment expliquer une telle ascension précoce ? D’une part, le protocole a gagné en crédibilité grâce au système d’airdrop. En effet, un airdrop est une distribution gratuite d’un token réalisée par ses instigateurs. Ce type d’initiative dans un projet permet de gagner en visibilité.
Ainsi, au lancement de Bonk, 50 % de l’offre de ce coin (dont l’offre totale était fixée à 100 trillions de jetons) ont été distribués aux utilisateurs de Solana sous forme d’airdrop. Cette distribution a créé un certain engouement autour de ce protocole, impliquant des volumes d’échanges colossaux sur des plateformes décentralisées liées au réseau Solana.
Par exemple, en l’espace de 24 heures seulement, la paire bonk/solana s’est échangée à environ 20 millions de dollars. De même, l’équipe responsable du projet bonk a déjà « brûlé » de nombreux tokens durant ces derniers jours, dans l’optique de faire augmenter son prix.
Prudence de mise malgré tout
Malgré l’euphorie autour de cette crypto, la prudence reste le credo. La raison principale est que l’univers cryptographique est d’abord en lui-même très volatile. De plus, l’équipe à l’initiative de ce token reste inconnue, laissant planer le doute sur la fiabilité d’un tel projet.
Par ailleurs, ce token regroupe les caractéristiques d’un protocole marketing avant tout « amusant » et naviguant sur certaines problématiques :
- La chute de l’écosystème Solana,
- La faillite d’Alameda Research auparavant liée à Solana, etc.
De même, le compte Twitter du projet avec déjà plus de 67.000 abonnés multiplie les annonces pour promouvoir ce jeton, ce qui n’est généralement pas de bonne augure.
Enfin, le « bonk paper » qui est un condensé de termes relatifs au web 3 sur 5 pages ressemble plutôt à un projet marketing, loin d’un projet sérieux. Aucun rapport avec le « white paper » de la blockchain Bitcoin par exemple, publié en 2008 et ayant posé les jalons des fondamentaux du Bitcoin.
Amateur du trading, d’autant plus du trading en ligne, je passe des heures à analyser la Bourse et ses opportunités. J’ai commencé par un métier banal, comptable. Doué avec les chiffres, je me suis rapidement intéressé au trading, tout d’abord dans un cadre personnel. Puis j’ai choisi d’en faire mon métier en me mettant au service de DigitalBusiness.fr.
