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1100 personnes ont été arrêtées pour avoir utilisé des cryptomonnaies en Chine.
L’aversion de la Chine pour les cryptomonnaies est de notoriété publique. Pour rappel, le gouvernement chinois avait officiellement interdit l’usage des monnaies numériques sur son territoire au mois de mai dernier. Inutile de rappeler à quel point les retombées de cette décision sur la valeur du Bitcoin ont été catastrophiques. Surtout que, bien qu’elle ait rapidement repris des poils de la bête, la principale cryptomonnaie souffre encore des conséquences de ce choix à l’heure actuelle.
Pourquoi cette décision ? La raison reste la même que celle évoquée par les banques centrales et nombreux autres détracteurs de cryptos : les risques élevés de blanchiment d’argent. Selon le ministère de la Sécurité publique chinois ainsi, utiliser des cryptomonnaies relèverait – en raison de ce risque – « d’activités frauduleuses et criminelles ».
Voilà pourquoi, les autorités chinoises ont arrêté 1100 personnes dernièrement. Selon les explications données, elles appartenaient toutes à un seul réseau, et ont été arrêtées au quatre coins du pays, à savoir à Pékin, en Corée du Nord, à Shanxi et à Liaoning. L’organisation criminelle aurait utilisé des cryptomonnaies pour « blanchir de l’argent » obtenu à partir d’actes d’escroquerie par téléphone et par Internet. Le montant de l’argent en question n’a cependant pas été dévoilé.
Quoiqu’il en soit, suite au démantèlement de ce réseau, la Chine a choisi de renfermer encore plus l’étau. Si auparavant, le minage n’était pas totalement prohibé, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Depuis le 09 juin dernier, il est par exemple interdit de miner des Bitcoins au Qinghai. Et il est à craindre que d’autres villes chinoises suivent le même exemple. Ce n’est pas la première fois en effet que le ministère de la Sécurité publique met la main sur un réseau du même genre. Toujours au mois de mai dernier, une organisation criminelle comptant 2000 personnes a également été démantelée.
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