La capitalisation de Coinbase a augmenté de plus de 50 % depuis que la SEC a intenté une action en justice contre la bourse de bitcoins. Durant cette période, ses principaux dirigeants, dont le PDG Brian Armstrong, ont activement réduit leurs positions en titres.
Le 6 juin, la Commission a accusé la société d’avoir fait une offre non enregistrée de titres sous la forme d’une série de jetons et d’avoir illégalement combiné trois fonctions – courtier, bourse et agence de compensation – qui sont habituellement séparées sur les marchés traditionnels. Le programme Earn steaking de Coinbase a également été dans le collimateur du régulateur.
L’action de la société a plongé de 9,1 % ce jour-là. À un moment donné, la chute de la capitalisation a même dépassé 13,5 %.
Le 29 juin, dans une réponse à la plainte, la plateforme a accusé la SEC d’avoir outrepassé ses pouvoirs. Selon les représentants de la bourse, citant le test Howey, les actifs listés dans la plainte ne sont pas des contrats d’investissement et ne peuvent donc pas être assimilés à des titres.
La société a rappelé qu’elle s’est conformée à toutes les exigences réglementaires au fil des ans et qu’elle a demandé à plusieurs reprises des conseils directs à la SEC sur l’application des lois fédérales sur les valeurs mobilières à l’encontre du secteur des actifs numériques.
L’organisation a refusé de modifier son modèle commercial en raison de l’action de la Commission.
À ce stade, les cotations avaient complètement éliminé les pertes consécutives aux actions de la SEC. À la fin de la journée du 7 juillet, la croissance de la valeur des actions a atteint 52,5 % – elles sont passées de 51,6 à 78,7 dollars. Les investisseurs français constatent la justesse des décisions prises. Depuis le début de l’année, la capitalisation de la bourse a dépassé 122%.
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