- Le candidat à la présidence Robert Kennedy Jr. s’en est pris à la SEC.
- Il a accusé le régulateur de soutenir les banques et non les Américains ordinaires.
- En outre, l’homme politique ne veut pas voir de personnes anti-crypto au sein de l’agence.
Robert Kennedy Jr. est l’un des hommes politiques américains qui soutient ouvertement le secteur des crypto-monnaies. Début mai, il a publiquement condamné les actions des régulateurs, estimant qu’ils avaient outrepassé leur autorité. Plus tard, en marge de la conférence Bitcoin 2023, il a annoncé qu’il accepterait des dons pour sa campagne BTC.
Interview avec Kennedy Jr.
La semaine dernière, le 26 mai, The Street a publié une interview de Kennedy Jr. Les journalistes ont réussi à s’entretenir avec lui dans les coulisses de la conférence.
Au cours de la conversation, le candidat à la présidence des États-Unis a critiqué à plusieurs reprises la SEC (Securities and Exchange Commission) et son directeur :
« Je ne veux pas de gens dans l’agence qui soient contre les crypto-monnaies. Au pire, ils devraient conserver une position neutre. Et, bien sûr, j’aimerais qu’il y ait des gens de l’industrie parmi eux. »
L’homme politique a également fait l’éloge de la « démocratisation » du bitcoin :
« Je pense que le BTC est digne de confiance. Il ne peut pas être manipulé. Il répond aux principes de la démocratie. Toute décision est prise par les participants à travers un algorithme qui ne peut être contrôlé. »
Pour les investisseurs crypto français, la façon dont Kennedy Jr a décrit le bitcoin comme la meilleure monnaie de référence, la sortie idéale pour la plupart des détenteurs de capitaux, n’est pas passée inaperçue :
« Nous devons créer autant de solutions que possible pour les Américains ordinaires. Pour qu’ils aient la possibilité de conserver leur argent d’une manière telle que la Banque centrale ne puisse pas se l’approprier. »
Les crypto-monnaies, de manière inattendue, sont devenues un sujet de campagne clé pour plusieurs candidats à l’élection présidentielle américaine. Par exemple, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui a également l’intention de se présenter à la Maison Blanche, a déjà déclaré que le bitcoin « mourrait » si Joe Biden l'emportait.
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