Dante Disparte, responsable de la conformité et CSO de Circle, nourrit de grands espoirs pour cette année. Il est persuadé que nous sommes à l’aube d’une « percée » en matière de législation. Et les pays, y compris la France, seront contraints de participer à une « course à l’espace des monnaies numériques » à l’échelle mondiale. Cela dit, M. Disparte pense que les États-Unis s’éloigneront d’une politique intransigeante.
« Les États-Unis ont toujours régulé les crises. Ils le feront aussi cette fois-ci.
L’homme d’affaires ajoute qu’en raison des événements de 2022 (l’effondrement de Terra et de FTX), les politiciens ont agi dans la précipitation. Ils interdisent le secteur des crypto-monnaies au lieu de l’étudier et de le réglementer.
« Repensez à l’histoire de l’internet. Il a d’abord fallu une bulle Internet, puis la technologie est passée entre des mains plus sûres. »
Le directeur général de Circle a comparé la situation à la loi Dodd-Frank sur la réforme de Wall Street
Cette loi a été adoptée en 2010 après la crise bancaire mondiale.
« Il a fallu la crise financière de 2008 pour que nous mettions en œuvre la loi Dodd-Frank. Beaucoup de gens ne l’ont peut-être pas aimée. Mais il n’y a pas d’autre moyen de servir des milliards de clients dans ce secteur sans une bonne réglementation. »
Provider Circle émet des USDC Stablecoin et est soumis à la législation américaine sur les transferts de fonds. La société a une capitalisation boursière de près de 31 milliards de dollars d’actifs.
Rappelons que des politiciens américains ont récemment interrogé les dirigeants de Circle et BlockFi sur leur « relation spéciale » avec la banque SVB en faillite.
Les politiciens ont exigé que 14 déposants de la Silicon Valley Bank donnent des détails sur leurs liens avec la banque en faillite. Ils soupçonnaient l’entreprise d’entretenir une « relation spéciale » avec certains de ses principaux clients.
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