Le FMI avertit encore une fois le Salvador concernant le Bitcoin
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Adoption du Bitcoin : le Salvador a encore le FMI à dos

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Face à la persistance du Salvador qui a choisi d’adopter le Bitcoin comme monnaie légale, le FMI a de nouveau émis un avertissement via son blog.

Le FMI n’avait jamais caché son désaccord face à la décision prise par le gouvernement salvadorien de faire du Bitcoin une monnaie légale sur leur territoire. Peu de temps après l’annonce du président Nayib Bukele, le porte-parole du Fonds Monétaire International avait tenu à exprimer leur point de vue lors d’un point presse.

 « L’adoption de Bitcoin comme monnaie légale soulève un certain nombre de problématiques macroéconomiques, financières et juridiques qui nécessitent une enquête très attentive (…) Nous surveillerons de près l’évolution de la situation, et nous poursuivrons nos consultations avec les autorités. (…) Les cryptoactifs peuvent présenter des risques importants (…) », avait déclaré Gerry Price le 10 juin dernier.

Cela n’a évidemment pas refroidi le Salvador qui avait non seulement lancé les démarches nécessaires pour que la monnaie numérique devienne officiellement utilisable dès début septembre. Depuis, le président salvadorien avait déjà annoncé l’installation d’une centaine de distributeurs automatiques de Bitcoin sur tout le territoire. En plus, il a annoncé aussi ne pas vouloir se contenter de cette adoption. Dernièrement, il a évoqué la possibilité d’exploiter l’énergie géothermique qui y est produite afin d’y créer des fermes de minage BTC.

Face à quoi, le FMI a de nouveau réagi. Cette fois, non pas en s’adressant directement aux concernés (puisqu’à ce jour, le Salvador n’est pas le seul pays à vouloir sortir de l’inflation en utilisant Bitcoin), mais en publiant un article de blog dont le destinataire n’est toutefois pas équivoque.

Avec comme titre « Les cryptomonnaies comme monnaie nationale ? Un pas de trop », nul besoin d’être devin pour comprendre à qui il s’adresse. Ecrit par Tobias Adrian et Rhoda Weeks-Brown, dans ce dernier, le FMI rappelle les avantages que l’on peut retirer des cryptomonnaies, mais aussi les risques inhérents à leur utilisation comme monnaie légale, notamment les impacts qu’une telle décision pourrait avoir sur la stabilité macro-économique d’un pays.

« Les nouvelles formes d’argent numériques ont le potentiel de fournir des paiements moins chers et plus rapides, d’améliorer l’inclusion financière, d’améliorer la résilience et la concurrence entre les prestataires de paiement et de faciliter les transferts transfrontaliers », ont admis les auteurs, en ajoutant qu’ils comprenaient pourquoi certains pays voulaient les adopter.

« Certains pays peuvent être tentés par un raccourci : adopter les crypto-actifs comme monnaies nationales. Beaucoup sont en effet sécurisés, faciles d’accès et peu coûteux à traiter. Nous pensons cependant que dans la plupart des cas, les risques et les coûts l'emportent sur les avantages potentiels. »

Mais à eux de souligner, encore une fois, l’extrême volatilité de ce type de tokens, en prenant justement comme exemple Bitcoin qui « a atteint un sommet de 65 000$ en avril et s’est effondré à moins de la moitié de cette valeur deux mois plus tard » ont-ils expliqué. Pour conclure que les cryptoactifs sont différents et ne peuvent être traités comme n’importe quelle monnaie numérique.

A ces arguments, ils ont ajouté comme toujours les risques qui accompagnent l’usage de cryptomonnaies si ces derniers ne sont pas régulés par des mesures solides, à savoir : le blanchiment d’argent mal acquis, le financement du terrorisme et les fraudes à l’impôt.

 

article fmi blog

 

Source :

Journalducoin.com

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