Les experts de DigitalBusiness ne recommendent pas ce courtier
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Bitcoin, comme toutes les cryptomonnaies, a jusqu’ici échappé à la réglementation ! Mais plus pour longtemps apparemment…
Les cryptomonnaies n’ont jamais été soumises aux surveillances réglementaires au même titre que les monnaies fiduciaires et numériques. La raison est simple : il s’agit de monnaies virtuelles. En tant que telles, elles sont entièrement indépendantes. Elles n’ont aucun statut juridique et ne sont reliées à aucune institution financière. Elles n’ont donc aucune valeur légale.
Si l’on se réfère aux droits en France, les cryptomonnaies telles que Bitcoin, Ethereum et les autres ne sont donc pas considérées comme des instruments financiers. Raison pour laquelle, leur cours est extrêmement volatil, et voilà pourquoi également, l’AMF (Autorité des marchés financiers) considère les investissements en cryptoactifs comme « risqué ». Ce caractère spécifique des monnaies virtuelles fait que les investisseurs sont plus exposés aux bulles spéculatives, aux piratages informatiques et aux blanchiments de capitaux.
Toutes ces raisons expliquent pourquoi Bitcoin n’est toujours pas soumise à une surveillance réglementaire à ce jour. Mais si l’on se réfère aux déclarations du gouverneur de la banque centrale de Suède, Stefan Ingves, cela ne va plus durer.
« Quand quelque chose devient assez grand, des choses comme les intérêts des consommateurs et le blanchiment entrent en jeu… Il y a de bonnes raisons de croire que la réglementation va arriver » a-t-il expliqué.
Cette déclaration a d’ailleurs été confirmée par la ministre des marchés financiers de Suède, Asa Lindhagen. Lors de son discours, elle a rappelé les risques élevés de blanchiment d’argent inhérents au caractère anonyme des cryptomonnaies et appelle à une coopération internationale pour que l’on y trouve des solutions rapidement. Le gouvernement suédois n’a d’ailleurs pas perdu de temps, car toujours selon ses déclarations, il travaille déjà actuellement sur le renforcement des réglementations qui régissent les plateformes d’échange de crypto-monnaies.
Une réglementation du Bitcoin oui, mais pour quand ? Selon Stefan Ingves, cela se fera à des « moments différents et dans différents domaines » certainement. Mais ce qui est sûr, étant donné le mouvement qu’il y a derrière, c’est que ça sera inévitable. Plusieurs banques centrales et pays du monde sont au même point que la Suède. La Chine a, par exemple, interdit l’usage de monnaies virtuelles comme moyen de paiement. La Commission européenne et la FED, aux États-Unis, sont également en train d’étudier la question.