Les experts de DigitalBusiness ne recommendent pas ce courtier
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Après être descendu au-dessous de 30 000 $, Bitcoin est remonté rapidement et stagne aux environs de 34 000 $ en ce moment.
Comme on l’avait prédit, Bitcoin a touché le fond dans la journée d’hier en descendant en dessous de 30 000 $. Une baisse allant jusqu’à 29 410 $ a été enregistrée sur Bitfinex hier, affichant une perte quotidienne de plus de 9 %. Il s’agit ni plus ni moins du plus mauvais cours enregistré depuis le début de cette année.
En cause, la répression en Chine qui s’est récemment attaqué aux fermes de minage de Bitcoin à Sichuan cette fois, comme l’a si bien analysé Fawad Razaqzada, analyste chez ThinkMarkets.
« Les inquiétudes sur le serrage de vis du gouvernement chinois et la peur que l'acceptation du bitcoin et des autres cryptomonnaies soit retardée par leur impact environnemental pèsent sur le marché », a-t-il expliqué.
Ce nouveau krach, qui intervient pour la deuxième fois ces trois derniers mois, ne fait que renforcer l’inquiétude que les institutions financières nourrissent à propos de cette cryptomonnaie. Elle confirme en effet l’extrême volatilité de Bitcoin qui a déjà connu des jours bien meilleurs cette année. Pour rappel, au mois d’avril, il avait atteint les 64 870 $ avant de chuter brutalement au mois de mai sous l’influence des évènements (notamment la répression chinoise et le retour de veste d’Elon Musk).
Il y a une semaine, toujours sous l’influence du grand patron de Tesla, il avait atteint les 40 000 $, avant de redescendre tout aussi agressivement hier à moins de 30 000 $. Et si on allait encore plus loin dans le passé, il faut se rappeler qu’au début de l'année 2017, il valait 1000 $. À la fin de la même année, il valait 20 fois plus. Mais il est descendu jusqu’à 4000 $ au mois de 2018.
Bref, on comprend aisément pourquoi de nombreux pays et banques centrales ont les monnaies numériques, le Bitcoin en particulier, en bas estime. Tant que les transactions relatives aux cryptomonnaies ne seront pas réglementées, les cryptoactifs auront toujours ces détracteurs au dos. Pourquoi ?
« Les actifs crypto peuvent poser des risques importants. Des mesures de régulation efficaces sont cruciales pour les traiter. », a expliqué le porte-parole Gerry Rice, lorsqu’il a justifié pourquoi la FMI ne viendrait pas en aide au Salvador pour faire du Bitcoin une monnaie légale.
« Ce n'est pas quelque chose que la Banque mondiale peut soutenir étant donné les lacunes en matière d'environnement et de transparence », aurait aussi expliqué un responsable de la Banque mondiale pour justifier leur refus d’assister le Salvador.
« Si les consommateurs investissent dans ces types de produits, ils doivent être prêts à perdre tout leur argent » a, quant à lui, avancé Shelon Mills, directeur exécutif de la FCA (Financial Conduct Authority ».
Au pire, pour répondre à la demande de plus en plus croissante des utilisateurs dans le domaine, les banques centrales préfèrent aujourd’hui proposer leur propre cryptomonnaie a affirmé l’analyste Susannah Streeter de chez Hargreaves Lansdown. Et effectivement, on parle de plus en plus des fameuses monnaies numériques des banques centrales.
« Les banques centrales réfléchissent aussi à émettre leurs propres monnaies numériques, ce qui ferait rentrer les cryptomonnaies dans le rang » a-t-elle affirmé.
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