Les experts de DigitalBusiness ne recommendent pas ce courtier
Dépôt minimum: | - |
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Nombre d’actifs à trader: | - |
Le broker Interactive Brokers a été forcé de payer un total de 38 millions USD d’amendes à trois organismes régulateurs légitimes différents. Malgré l’importance de la somme dont il a dû s’acquitter, le courtier n’a ni approuvé, ni nié la pertinence des jugements. Selon la SEC, le broker aurait manqué de communiquer près de 150 activités illégales sur sa plateforme. Ces dernières se résument essentiellement à des manipulations des titres Microcap au niveau des comptes de ses clients. Ce méfait lui a valu une amende de 11.5 millions USD. Cette même activité a entraîné une enfreinte des lois de l’AML (Anti Money Laundering) et a valu au courtier une amende de 15 millions USD en la faveur de la FINRA, et 12 millions USD qu’il devra payer à la CFTC.
Les activités illicites d’Interactive Brokers que la SEC a citées :
- Les traders de Interactive Brokers ont déposé de gros blocs de titres Microcap, qu’ils ont revendu, avant le retrait immédiat à partir de leurs différents comptes de trading.
- Les ventes de ces traders ont été comptabilisés pour une partie importante des volumes de trading. Ceci est arrivé sur plusieurs titres émetteurs de Microcaps américains.
- La SEC a suspendu près de 15 dépôts de titres Microcap américains, que le broker n’a pas analysé correctement.
Quelles mesures vont prendre la FINRA et la CFTC ?
En tenant compte des violations évidentes de l’AML que le courtier a commises, la FINRA et la CFTC ont déclaré que :
- Les clients d’Interactive Brokers géraient des centaines de millions USD, et une bonne partie provenait de zones non reconnues. Ainsi, ces derniers ont pu contourner la surveillance de l’AML.
- Le broker ne dispose pas de suffisamment d’agents pour gérer la totalité des comptes d’une manière convenable. En d’autres termes, il était incapable d’enquêter sur la totalité des activités douteuses qui avaient lieu sur sa plateforme. Aussi, la qualification de ces agents est encore à prouver.
- Le courtier n’est pas en mesure d’établir et d’imposer des lois strictes et précises. Au niveau du contrôle interne, il a encore besoin de faire des efforts pour se conformer aux conditions rigoureuses de la FINRA et de la CFTC. Par exemple, il est toujours incapable de contrôler les transactions suspectes, comme le stipule l’acte de la BSA (Bank Secrecy Act).
- Tandis qu’Interactive Brokers a signé les accords en question, il n’a pas alloué les fonds et les moyens nécessaires pour les appliquer correctement sur le terrain. Pour les organismes régulateurs, un tel comportement est devenu inadmissible, surtout si on considère la taille imposante de l’entreprise Interactive Brokers.