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La Banque centrale européenne vient d’annoncer le lancement officiel du projet de création d’un euro numérique.
La BCE figure parmi les plus fervents détracteurs des cryptomonnaies. Sa présidente, Christine Lagarde, n’a jamais mâché ses mots pour critiquer Bitcoin et compagnies. Pour vous donner une idée :
« Pour ceux qui avaient supposé que le Bitcoin pourrait se transformer en monnaie, je suis terriblement désolée mais c’est un actif hautement spéculatif qui a permis de mener des activités de blanchiment d’argent« , a déclaré Mme Lagarde lors d’une interview donnée en ligne par Reuters.
« Ce n’est pas une monnaie. Les cryptoactifs, ce n’est pas une monnaie. C’est un actif hautement spéculatif. « » a-t-elle déclaré lors d’une interview donnée sur BFM Business et BFMTV au mois de février dernier, appelant ainsi et comme toujours, à la régulation des monnaies numériques.
La BCE passe à la vitesse supérieure…
Pour autant, la BCE n’a rien contre les monnaies numériques. Mais, selon elle, dans la mesure où elles sont considérées comme de la monnaie, elles doivent également être soumises aux mêmes règles, aux mêmes rations et aux mêmes mécanismes de supervision. En l’absence de quoi, leur propriété hautement spéculative pouvait présenter un risque pour les consommateurs, et il est du devoir des crypto-acteurs d’informer les consommateurs de la nature réelle des risques qu’ils prennent.
La preuve ? Il y a neuf mois, c’est-à-dire bien avant ces deux interviews, Christine Lagarde avait elle-même évoqué la possibilité de créer « un euro numérique ». Et aujourd’hui, au grand étonnement de tous, la BCE a annoncé officiellement le lancement du projet.
« Neuf mois se sont écoulés depuis la publication de notre rapport sur l’euro numérique. Au cours de cette période, nous avons approfondi notre analyse, sollicité la contribution des citoyens et des professionnels et mené quelques expériences, avec des résultats encourageants. Tout cela nous a amenés à décider de passer à la vitesse supérieure et à lancer le projet d’euro numérique« , a déclaré la présidente dans un communiqué ce jour.
Toujours selon ce communiqué, cet euro numérique devrait pouvoir « répondre aux besoins des Européens », et dans la mesure où il sera réglementé – ce qui n’est pas le cas des monnaies numériques en général – il devrait pouvoir prévenir les activités illicites. La BCE a également tenu à souligner que l’euro numérique ne vise pas à remplacer, mais à compléter l’euro liquide.
Au programme, 24 mois de phase test…
On commence par quoi ? Selon la BCE, ils vont d’abord commencer par une phase test qui va durer 24 mois. De son côté, les choses vont bon train au niveau de la Banque de France qui avait déjà effectué quelques tests avec la Banque Centrale de Tunisie. Ils en sont au septième maintenant, et cette fois, ils ont essayé de réaliser un transfert en euro sous forme de monnaie numérique (MNBC).
Si l’on en croit la directrice générale des opérations de la Banque de France, Nathalie Aufauvre, ce septième test a été couronné de succès.
« Cette expérimentation a permis d’apprécier l’intérêt de la MNBC interbancaire pour l’exécution de transfert transfrontières de détail en recourant à une coopération entre banques commerciales et banques centrales pour l’établissement de processus plus efficaces. Cette opération constitue le premier cas d’usage de MNBC interbancaire à des fins de transfert de fonds de détail », a-t-elle expliqué.
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