Les experts de DigitalBusiness ne
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Sommes-nous vraiment entrés dans une nouvelle ère monétaire mondiale où vont régner principalement l’Or et le Bitcoin ? C’est en tout ce qu’affirme l’ancien PDG de Bitmex dans un essai qu’il a récemment publié. Selon Arthur Hayes, le gel des avoirs étrangers russes a obligé le monde à adopter un nouveau régime monétaire où les monnaies fiduciaires occidentales ne sont plus les maîtres.
Un actif de réserve neutre au lieu des monnaies fiduciaires…
Ce sont très exactement les termes utilisés par Arthur Hayes dans son essai intitulé “Energy Cancelled”, qu’il a publié dans la journée d’hier. L’ancien PDG de Bitmex y explique en effet que le monde est entré dans une nouvelle ère monétaire à partir du moment où les avoirs étrangers des russes ont été gelés.
La raison est simple. Plus aucun pays ne voudra placer ses réserves dans des monnaies fiduciaires auprès des banques centrales, maintenant que l’on sait qu’il est possible de les geler, et qu’il est possible que l’on n’y ait plus accès.
“Ce système a pris fin et un nouveau système, actuellement inconnu de nous, a vu le jour… Les pays rationnels dont le compte de capital est excédentaire doivent désormais épargner dans une autre monnaie”, a-t-il expliqué, avant d’ajouter :
“Un nouvel actif de réserve neutre, qui, selon moi, sera l’or, sera utilisé pour faciliter le commerce mondial de l’énergie et des denrées alimentaires”.
Si l’or a réussi, Bitcoin fera de même…
En plus de l’or, l’ex PDG de Bitmex a déclaré que l’autre monnaie pourrait être numérique. Selon lui, il s’agirait, en toute logique, de la reine des cryptos : le Bitcoin.
“La civilisation humaine a environ 10 000 ans, et l’or a toujours eu sa place comme instrument monétaire. Bitcoin a moins de deux décennies. Mais ne vous inquiétez pas : si l’or réussit, Bitcoin fera de même” a expliqué Mr Hayes.
Et il faut l’avouer, il n’a pas tout à fait tort. Bon gré mal gré, les changements ont d’ores et déjà été amorcés. Lorsque l’Ukraine a lancé son appel à l’aide il y a quelques jours, n’est-ce pas sous forme de cryptomonnaies que le gouvernement a demandé ? Et aujourd’hui, alors que les ressources monétaires menacent d’être supprimées en Russie, n’est-ce pas vers les monnaies numériques qu’ils envisagent de se tourner ?
Les régulateurs de l’Union Européenne appellent quand même à la prudence
Qu’on le veuille ou non, les cryptomonnaies qui sont déjà très présentes dans notre quotidien actuel, et feront bel et bien partie de notre avenir. Et bien qu’ils jouent un rôle essentiel, les régulateurs de l’UE tiennent toutefois à avertir les consommateurs.
Ce n’est pas parce que la réglementation MiCA, votée en début de semaine, n’est pas passé que le Bitcoin et autres cryptos sont acceptés pour autant. Face à l’extrême volatilité de ces actifs, les autorités européennes ont tenu de rappeler ceci dans un récent communiqué :
“Les consommateurs sont confrontés à la possibilité très réelle de perdre tout leur argent investi s’ils achètent ces actifs… Les consommateurs doivent être attentifs aux risques liés aux publicités trompeuses… (Ils) devraient se méfier des promesses de rendements rapides ou élevés, notamment celles qui semblent trop belles pour être vraies.”
D’où l’intérêt de s’inscrire uniquement sur des sites de trading fiables.
